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Qui est-elle ?

Alors qu'elle écrit déjà ses propres poèmes Maïlys Mallet découvre, en 2013, les manuscrits de sa mère et de sa grand mère, toutes deux décédées. Elle décide alors de créer un premier album qui ferait place aux écrits des trois femmes :

«Cela fait 4 générations que les femmes de ma famille donnent naissance à de futures écrivaines / poètesses ; la tâche me revient désormais. Ma mère et ma grand-mère en particulier ont beaucoup écrit sur leur façon d'appréhender leur féminité, sur les chaînes invisibles qui liaient leur mains quand celles de leurs amants, représentants aimés du genre qui nous opprime, étaient libres de partir, d'abandonner, de tromper.

En parcourant pour la 1e fois leurs oeuvres j'ai été bouleversée :  certains mots, certaines images et thèmes récurrents étaient passés d'une génération à l'autre... mon inconscient prolongeait la prose de mes mères. Cependant, j'ai aussi remarqué de grandes différences dans nos écrits, et ces dernières illustrent aussi la façon dont les représentations de « la femme », dont le féminisme, se transforment. Celui de ma grand-mère était plaintif ; le mien revendique. »

-Généalogie-

Fille d'une poète violoncelliste et d'un batteur-percussioniste cold-wave aujourd'hui capoériste, Mailys Mallet commence la musique toute petite, à la chorale du conservatoire du 18e, dans les squats artistiques parisiens où sa mère vit la moitié de l'année, et dans les roda de Capoeira, à Salvador de Bahia, au Brésil. Très proche de sa grand-mère Maria Daraki, anthropologue et professeure d'Histoire de la Grèce antique à l'université Paris VIII, Maïlys Mallet achève d'abord un master de philosophie à la Sorbonne mention «très bien» avant de se vouer entièrement à la musique.

 

Mailys Mallet découvre, alors qu'elle a commencé à écrire ses propres poèmes, une grande proximité d'avec ceux de sa mère et de sa grand-mère, qu'elle a perdu jeune. Mailys Mallet décide alors de créer un projet musical qui ferait place aux écrits des trois femmes.

-Elève, prof,  comédienne et cheffe de choeur-

Mailys Mallet monte le duo de bossa-nova Spinolys. Devenue l'associée de SisDee, the lady jazza-muffin, Mailys Mallet commence à donner des cours de chant afro-américains à la SisDee Company en 2015 : technique vocale, interprétation, improvisation jazz, présence scénique.

Mailys Mallet entreprend des études de jazz : après 2 ans à l'Arpej, Maïlys rentre, en septembre 2018, à l'American School of modern music de Paris. Elle est choriste soprano pour Solo Jah Gunt à l'Afrika Festival de Nuremberg en 2015, intègre deux troupes d'art lyrique en 2016, obtient le premier rôle féminin de l'Opéra de quat'sous monté par Sophie Hervé, à l'AIM de Flaine, interprète le rôle de Manillon dans La Belle de Cadix de La Compagnie des Cendres Joyeuses.

Pour la rentrée 2018, avec le soutien de la SisDee Company et de l'association Du Bout des Etangs, elle monte sa propre chorale : Polysonia est née, et répète tous les dimanches, 18-20, au Point FMR, sous la direction de Maïlys.

-Interprète bohème-

De Piaf à Gainsbourg, de Brassens à Barbara en passant par Aznavour et Brel,  Maïlys Mallet revisite les classiques de la chanson française avec une pointe d'humour... et beaucoup d'amour.

Fin 2017, elle commence à se produire plusieures fois par semaine dans les piano-bar mythiques de la capitale : tous les jeudis aux Trois Mailletz (Nina Simone, Billie Holiday, plus récemment Zaz), pour 4h de chant sans micro !! puis bientôt à la Bohème du Tertre, au Cadet de Gascogne, au café Louise, au Port du Salut...  elle joue régulièrement avec le guitariste brésilien Nelson Ferreira, qui a lui même accompagné Mayra Andrade et... Nina Simone.

 

Vous pouvez venir la voir chanter tous les lundis, 20h30/23h, au Port du Salut (Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Barbara, Georges Moustaki, Coluche..) et 2 week-ends par mois au Cadet de Gascogne, 20h/minuit, au coeur de Montmartre, sur la place du Tertre.

Maïlys Mallet est une activiste féministe auteure-compositrice, interprète et beatboxeuse. Forte d'une reconnaissance grandissante sur le net, tant pour la qualité littéraire de ses écrits « femme-iliaux », pour ses vidéos 100% vocales complètement allumées que pour la singularité de son univers mélodico-harmonique, elle s'entoure de talents montants sur la scène parisienne pour monter « Maïlys Mallet – projet Bonne épouse », un projet de composition féministe généalogique. En plus d'un duo basse-batterie explosif, elle est rejointe, aux claviers, par l'incroyable Dexter Goldberg, 1e prix du CNSM 2014. Le quatuor mélange habilement des textures trip-hop, electro et néo-soul à l'impertinence du jazz et du hip hop pour chercher des sensations musicales encore inexplorées dans la langue de Molière.. ou plutôt celle de Simone de Beauvoir.

En exclu (vidéo non répertoriée ) extrait du live d'Une pensée, au Sunset / Sunside

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